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Principes et méthodes

 

 

" rubrique en cours de réalisation, merci de votre compréhension "

Peut-on réfléchir sur les théories et aborder les pratiques martiales sans être confronté à la relation ?

Peut-on parler de relation donc d’échanges, où l’émotion, consciemment ou inconsciemment chez tous les individus trouve une place ?

Peut-on parler d’émotion sans évoquer l’importance de la respiration, source éloquente de bien être lorsqu’elle est dans sa fonction énergisante et équilibrante ?

D’où l’importance pour chacune et chacun d’entre nous d’expérimenter les exercices proposés par les différentes disciplines corporelles actuelles.

Propositions pratiques.

 

 

                                                               Accueil     Adaptation    Accompagnement

 

                           Accompagner votre respiration quand ça va bien.

                    Elle vous accompagnera et vous aidera quand ça va mal

                                           La Respiration

 

 

 

 

 

 

      

                         Pour nous contrôler, nous devons d’abord contrôler notre respiration.

Les Croyances, Les préjugés, les Idées reçues, Les craintes de jugement des autres, sont autant d’éléments qui peuvent troubler notre esprit jusqu’aux sentiments de HONTE, RAGE, RANCŒUR, INJUSTICE, EFFROI, PROTECTION, SÉPARATION, ÉPUISEMENT.

Les inquiétudes, les angoisses, les peurs, la panique et le stress sont des émotions qui affectent de façon plus ou moins importante le rythme respiratoire et cardiaque.

La rigidité se développe dans la paroi corporelle à l’image d’un bouclier contre  les agressions ou les désapprobations et soutiennent les émotions

Les techniques respiratoires ou méditatives mettent en relief la connexion entre le contrôle respiratoire autonome et le contrôle respiratoire volontaire.

Elles apaisent nos tensions émotionnelles, qui révèlent nos aptitudes ou inaptitudes à s’adapter aux circonstances du moment.

La respiration totale repose sur nos rapports, à la fois avec les autres  mais surtout avec nous-même.          

 

                                            Prendre l’air

 

         Tout comme les dictons et les proverbes, les paroles les plus banales cèlent souvent  une sagesse insoupçonnée de ceux qui s’en servent. C’est ainsi qu’en disant qu’on va « prendre l’air », on indique seulement qu’on s’en va respirer l’air pur du dehors, par opposition à l’air confiné des locaux habités. Or cette expression devrait s’entendre au sens littéral, car nous devrions vraiment Prendre l’air au lieu de nous contenter de l’inspirer presque passivement comme c’est généralement  le cas chez                 « l’ individu lambda » que nous sommes.

         Pour nous, civilisés sédentaires, même lorsque nous nous trouvons à l’air pur de la campagne et que nous respirons où efforçons de respirer à la façon  des yogis, autrement dit en prenant des respirations complètes, nous respirons l’air, certes, mais nous ne le Prenons pas.

Quelle différence  entre les deux ?

Pour l’animal sauvage vivant dans la nature, de même que pour l’homme primitif,l’air ambiant est pour nous comme un élément indispensable à la vie, mais en outre il véhicule une infinité d’informations et de messages venant du monde extérieur.            

 

En fait, comparé à celui des animaux, notre sens olfactif est atrophié. En ce qui concerne les animaux, sans citer le chien policier, dont le flair nous émerveille toujours, l’air renferme un monde de sensations et de messages. Il est tout vibrant d’effluves : l’odeur de la proie tapie dans l’herbe haute de la savane, ou celle de l’ennemi aux aguets. Les chasseurs de fauves d’Asie ou d’Afrique savent bien que le vent porte leur odeur au gibier et lui donne l’alerte ; aussi pour s’approcher de leur victime tiennent-ils compte de la direction du vent.

Quand à nous, notre sens olfactif ne nous sert plus guère qu’à flairer les odeurs de cuisine ou les parfums artificiels, rarement les fleurs ! En inspirant l’air, l’animal en prend possession par les narines, qui sont souvent très mobiles. Observez les narines du rhinocéros du zoo ou celles de l’humble lapin de clapier : elles captent l’air activement. Certaines peuplades restées proches de la nature,  montrent que l’homme « naturel », lui aussi, Capte et Palpe l’air avec ses narines, et cela très activement.

         Les ailes du nez comportent de petits muscles qui, chez nous, demeurent inactifs mais qui possèdent une grande mobilité chez ces hommes dits sauvages. A chaque inspiration, leurs narines s’écartent pour réaliser une véritable Préhension de l’air.

Faisons donc l’essai de cette respiration. Respirons d’abord normalement. Les narines demeurent pratiquement immobiles. Puis, inspirons profondément et énergiquement en relaxant les ailes du nez ; nous constaterons que la succion de l’inspiration a tendance à rapprocher les ailes du nez et à réduire ainsi le passage offert par les narines à l’entrée de l’air. Il arrive même qu’une narine se bouche entièrement sous l’effet de cette succion.

 

 

Essayez  maintenant de « prendre l’air ».

 

Inspirez en écartant les ailes du nez par une traction des muscles prévus à cet effet     (à l’expiration, il faut les relâcher). Quelques inspirations effectuées de cette manière vous permettront de constater que l’air entre beaucoup plus facilement, en plus grande quantité d’une manière plus équilibrée donc par les Deux narines, ce qui du point de vue de l’absorption du prâna ( souffle vital et subtil) est extrêmement important.

Prendre l’air en écartant les ailes du nez facilite non seulement l’entrée d’une quantité d’air accrue, mais dirige activement le courant d’air qui pénètre dans les cornets du nez vers les zones tapissées des terminaisons nerveuses les plus sensibles.

 

Bien qu’atrophiées par rapport à celles de l’animal qui vit dans un monde de sensations  olfactives diverses, les terminaisons nerveuses des cornets de notre nez chargées d’analyser et d’identifier les odeurs, demeurent malgré tout d’une étonnante sensibilité.

 

         Notre nez est une véritable antenne prânique. L’écartement des narines modifie  la forme de l’entonnoir constitué par la partie inférieure de notre appendice nasal et l’air inspiré vers les zones des fosses nasales où ces terminaisons nerveuses sont les plus nombreuses, là où les yogis situent notre principal captateur de prâna.

 

         Il semblerait que cette disposition particulière des narines déclenche, par voie réflexe, une modification de proche en proche de tout l’appareil respiratoire à partir  des narines, peut-être même jusque dans les bronches, sans qu’il soit exclu que l’influence ne s’étende même aux alvéoles pulmonaires. L’appareil respiratoire, intimement connecté au système nerveux, constitue à beaucoup d’égard un Tout organique.

 

Tout comme le fait de mordre dans un fruit provoque  dans la bouche un jet de salive et déclenche, de proche en proche, des réactions dans tout le tube digestif, même  là où la nourriture n’a pas encore pénétré directement, de même l’admission active d’air déclenche des mécanismes nerveux qui influencent l’absorption d’air à tous les niveaux de l’appareil respiratoire : c’est ainsi qu’une odeur nauséabonde bloque aussitôt les mécanismes respiratoires.

 

         A défaut de données scientifiques récentes et précises dans le domaine particulier de ces réactions en cascade, à partir des fosses nasales, nous disposons, pour étayer cette affirmation, d’un exemple très connu : l’éternuement. Une irritation somme toute minime des terminaisons nerveuses des fosses nasales –poussière, gaz irritant), provoque par voie réflexe une réponse globale de tout l’appareil respiratoire. Une fois le mécanisme nerveux mi en branle, rien ne peut le stopper.

Cette réaction implique une brusque contraction du diaphragme, et une participation        de certains muscles du visage : pour s’en convaincre, il suffit d’observer la grimace        de quelqu’un qui va éternuer. Cela prouve qu’une stimulation locale très faible suffit          à provoquer, de proche en proche, une réaction globale de tout l’appareil respiratoire,    cette réaction étant hors de proportion avec le stimulus.

 

         Dans le cas de l’allergie, l’agent de déclenchement peut-être encore plus ténu (pollen de certaines fleurs, par exemple). Dans la préhension active de l’air pur par        les narines, il ne s’agit pas d’une réaction  brutale, mais au contraire d’une sensation euphorique d’ouverture sur le monde  extérieur, ouverture qui se fait en acceptant l’élément vital que constitue l’air ambiant qui est notre véritable  milieu vital, nous l’oublions trop souvent et c’est bien regrettable !

 

         Tout se passe comme si l’écartement des narines conditionnait la réceptivité de tout le système respiratoire durant l’inspiration. Entraînez-vous donc pendant vos exercices respiratoires et pendant la pratique du prânayâma, à inspirer activement en écartant les ailes du nez. Ce conseil vaut pour tous les exercices de prânayâma, y compris la respiration alternée : dans ce cas, évidemment, seule la narine non comprimée par le pouce se dilate pour laisser le passage de l’air.

 

La perception du passage de l’air frais dans les narines devient ainsi bien meilleure et favorise incontestablement l’indispensable concentration du mental sur le processus d’absorption d’air et de prâna.

 

Avec le temps, l’habitude ancestrale, perdue dans le processus de domestication que nous appelons pompeusement « civilisation », se rétablira  au moins partiellement à            tout moment de la journée, et même de la nuit.

 

Même si la modification est imperceptible, elle peut entraîner sans le vouloir être trop optimiste un accroissement de 10% de la quantité d’air inspiré. Or, à raison de 12 à 18 respirations par minute, à la fin de l’année cela représenterait 500 000  litres d’air supplémentaires qui auraient pénétré dans les poumons pour y vivifier vos cellules.

 

 

( quelques lignes de ce chapitre sont tirées du livre de Shri Mahesh )

« Le souffle, parole de vie » éditions du ROCHER

 

 

 

Découverte technique : Alternance  nasale 

 

Placez le pouce d’une de vos mains sur une narine ( ex. la droite).

La gauche libre, vous permet de vous concentrer sur la sensation de l’air expiré et inspiré par cette narine.

1/Expirez par cette narine gauche (temps passif), puis inspirez, expirez, réinspirez par cette même narine et bouchez là avec votre index tout en enlevant le pouce de l’autre narine. ( ces 3 temps inspir-expir-inspir sont actifs)

2/La narine droite étant libérée, vous pouvez expirer et vous concentrer sur la sortie d’air ressentie à cet effet.(temps passif)

3/Inspirez par cette même narine et continuez le processus tranquillement sur 10 alternances minimum.

Il est souhaitable que toutes les phases s’enchaînent sans interruption.

Il va de soi qu’il est impossible de respirer ainsi toute la journée, mais en s’exerçant régulièrement à Prendre l’air de la sorte, l’entraînement aidant, les ailes du nez retrouveront leur mobilité et vous n’aurez plus à utiliser vos doigts pour acquérir cette fonction d’alternance et continuer à développer cette sensibilité si essentielle pour votre « bien être ».

Bien être que vous pourrez entretenir par la même approche de cette façon :

3 cercles  inversés  : projeter et décrire mentalement par l’inspir narine gauche et l’expir narine droite un cercle que vous répétez 3 fois dans un sens et trois fois de façon contraire : inspir narine droite et expire narine gauche et l’ensemble des exercices à approfondir pendant 3 cycles.

Les exercices suivants se pratiqueront avec l’inspir par le nez et l’expir par la bouche entre-ouverte, sans utiliser les muscles de la bouche (comme quand on souffle une bougie), mais par le diaphragme en rentrant le ventre (comme quand vous mettez de la buée sur vos lunettes pour les nettoyer)

Conscience et technique

  1. 3 actions : petitement – moyennement – grandement

  2. 3 niveaux : diaphragmatique – intercostal – claviculaire

  3. 3 perceptions : écouter – amplifier – rayonner

  4. 3 intentions : s’accepter – s’adapter – se réaliser                                                                                                                

Procéder par étapes. Les exercices peuvent se pratiquer debout, assis, allongé ou toutes autres postures de recherche. Soyez présent dans les appuis de cette attitude.

Développer la sensibilité de préhension ( Inspir ) entrée de l’air, à l’entrée aux bords des narines puis poursuivre cette intention, cette action, ce processus jusqu’aux alvéoles les plus profondes et accompagnez mentalement l’expiration (Expir ) sortie de l’air se faire naturellement sans l’influencer.

Après cette prise de conscience très localisée, je vous propose de poursuivre votre recherche de guidance sur l’ensemble du système respiratoire.

Les exercices vont porter leur influence sur chacune des localisations et niveaux.

Bas 1 a) région du ventre (diaphragme) sous la base de la cage thoracique.

Moyen 2 b) les flancs cotés G. et D. de la cage thoracique.

Haut 3 c) le haut de la poitrine et du dos.

1a) à l’inspir le ventre se gonfle doucement, à l’expir il se dégonfle                               

2b) à l’inspir les côtes s’écartent doucement, à l’expir elles reprennent leur place         

3c) à l’inspir la poitrine se soulève légèrement et peut entrainer les épaules.

                                                

 

                                                                                      A                                                                                                                            1/ soyez à l’écoute de votre rythme (minimum 3 cycles ) respiratoire et attentif à l’inspir,            puis accompagnez cette action naturelle de l’inspiration

  Petitement (a) un peu + longtemps et laissez l’expir  revenir naturellement sans l’influencer.

  

2/ restez à l’écoute de votre rythme (minimum 3 cycles )                                                                                           puis accompagnez cette action naturelle de l’inspiration   

                                                                                                                                                                                                  Moyennement (a) un peu ++   laissez l’expir  revenir naturellement sans l’influencer.

3/ restez à l’écoute de votre rythme (minimum 3 cycles) et accompagnez cette action naturelle de l’inspiration 

                                                                                                                                                                                        Grandement (a) encore +++  laissez l’expir revenir naturellement sans l’influencer.

B procéder de la même façon sur les 3 phases d’expir ( + - ++- +++ )    en laissant la phase de l’inspir revenir naturellement sans l’influencer.

C lorsque ces exercices deviennent familiers pratiquez l’influence (a)  sur les phases d’inspir et d’expir  à chacun des niveaux (b) et de les enchaîner,  afin de développer les 3 perceptions et de vous accomplir dans ces 3 intentions.

                                                                                 Bonne pratique

   

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